- YANZI : Comment nourrir son principe vital ?
- GUANZI : Laissez aller, sans obstruction, sans entraves.
- Y. : Comment atteindre ce but ?
- G. : Que les oreilles écoutent ce qu'elles désirent, que les yeux regardent ce qu'ils désirent, que le nez hume ce qu'il désire, que la bouche exprime ce qu'elle désire, que le corps se repose comme il désire, et que la volonté réalise ce qu'elle désire. Les oreilles désirent écouter de la musique, je dis qu'il y a entrave à l'ouïe si elles ne le peuvent. Les yeux désirent regarder de la beauté, je dis qu'il y a entrave à la vue s'ils ne le peuvent. Le nez désire humer des parfums, je dis qu'il y a entrave à l'odorat s'il ne le peut. La bouche désire exprimer la vérité, je dis qu'il y a entrave à la connaissance si elle ne le peut. Le corps désire se reposer dans un lieu confortable, je dis qu'il y a entrave au bien-être s'il ne le peut. La volonté désire jouir de la liberté, je dis qu'il y a entrave à la nature si elle ne le peut. Ces entraves sont des tyrans. Eliminer ces tyrans et attendre la mort, un jour, un mois ou un an, c'est ce que j'appelle nourrir son principe vital. Quiconque reste attaché à ces tyrans, s'y soumet au lieu de les combattre, vit pitoyablement. Vivrait-il cent ans, mille ans ou dix mille ans, je ne dirais pas qu'il a nourri son principe vital. Maintenant que je t'ai renseigné sur ce que signifie nourrir son principe vital, que me diras-tu des obsèques ?
- Y. : Les obsèques sont sans importance. Que dire de plus ?
- G. : Je désire t'entendre à ce sujet.
- Y. : Qu'importe ce qui se passera après ma mort. J'accepte que l'on m'incinère, me jette dans l'eau, m'enterre, me laisse à l'air, m'enveloppe de paille et me jette dans un ravin ou qu'on me vête de soie et dépose dans un sarcophage.
Guanzi regarda Bao Shu et Huangzi avant de dire : "Nous avons compris tous les deux la Voie de la vie et de la mort."
- GUANZI : Laissez aller, sans obstruction, sans entraves.
- Y. : Comment atteindre ce but ?
- G. : Que les oreilles écoutent ce qu'elles désirent, que les yeux regardent ce qu'ils désirent, que le nez hume ce qu'il désire, que la bouche exprime ce qu'elle désire, que le corps se repose comme il désire, et que la volonté réalise ce qu'elle désire. Les oreilles désirent écouter de la musique, je dis qu'il y a entrave à l'ouïe si elles ne le peuvent. Les yeux désirent regarder de la beauté, je dis qu'il y a entrave à la vue s'ils ne le peuvent. Le nez désire humer des parfums, je dis qu'il y a entrave à l'odorat s'il ne le peut. La bouche désire exprimer la vérité, je dis qu'il y a entrave à la connaissance si elle ne le peut. Le corps désire se reposer dans un lieu confortable, je dis qu'il y a entrave au bien-être s'il ne le peut. La volonté désire jouir de la liberté, je dis qu'il y a entrave à la nature si elle ne le peut. Ces entraves sont des tyrans. Eliminer ces tyrans et attendre la mort, un jour, un mois ou un an, c'est ce que j'appelle nourrir son principe vital. Quiconque reste attaché à ces tyrans, s'y soumet au lieu de les combattre, vit pitoyablement. Vivrait-il cent ans, mille ans ou dix mille ans, je ne dirais pas qu'il a nourri son principe vital. Maintenant que je t'ai renseigné sur ce que signifie nourrir son principe vital, que me diras-tu des obsèques ?
- Y. : Les obsèques sont sans importance. Que dire de plus ?
- G. : Je désire t'entendre à ce sujet.
- Y. : Qu'importe ce qui se passera après ma mort. J'accepte que l'on m'incinère, me jette dans l'eau, m'enterre, me laisse à l'air, m'enveloppe de paille et me jette dans un ravin ou qu'on me vête de soie et dépose dans un sarcophage.
Guanzi regarda Bao Shu et Huangzi avant de dire : "Nous avons compris tous les deux la Voie de la vie et de la mort."