25 décembre 2005

Plotin, Ennéade, V, 8, 9, 1

Ce monde sensible, avec chacune de ses parties restant ce qu'elle est sans se confondre avec une autre, saisissons-le par la pensée, autant que cela est possible, comme une unité dans laquelle tout tient ensemble, de telle sorte que, si l'une quelconque de ses parties nous apparaît (par exemple la sphère extérieure qui enveloppe le ciel), la représentation du soleil et en même temps celle des autres astres suivent immédiatement et deviennent visibles aussi la terre, la mer et tous les vivants, de la même manière qu'il serait possible que, dans une sphère transparente toutes choses puissent effectivement devenir visibles. Qu'il y ait donc dans l'âme une représentation lumineuse de cette sphère, contenant tout en elle... gardant cette représentation en toi-même, forme toi en toi-même une autre représentation, en supprimant cette fois la masse ; supprime aussi l'espace et l'imagination de la matière, sans essayer de concevoir une sphère plus petite que celle-ci par la masse.

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